J’ai réalisé les images photographiques de Cabane en même temps que celles de Chablis, oh, chablis – et pour cause, la cabane est construite dans le houppier à terre d’un de ces arbres tombés.
Cependant, ces deux séries ne peuvent, structurellement être présentées ensemble. En effet, au contraire de Chablis, oh chablis qui donne une vision discontinue du monde avec un sujet isolable, Cabane montre un monde continu : un monde d’imbrications, de rapports multidirectionnels incessants. Un point du monde qui ne s’arrête ni dans le temps ni dans l’espace malgré la contrainte du cadre.